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GENESE

Lods rencontre les Grandes Terres

Une enfant aux Grandes Terres

"J'étais encore gamine et, au début du printemps, mon père m'emmena, par une matinée fraîche, dans une propriété qu'il avait découverte près de trente ans auparavant au cours des promenades à vélo qu'il faisait en banlieue parisienne. Ce terrain lui plaisait et il souhaitait pouvoir y construire un jour un grand ensemble immobilier.

Dans un parc, revenu à l'état sauvage, vieillissait, assez mal il faut le dire, une de ces grandes bâtisses, prototype de l'habitation bourgeoise de la fin du XIXème siècle (certains marlychois avaient baptisé cette maison 'le Manoir) »
Martine Lods

 

Le terrain

Une situation remarquable en surplomb du Vésinet et de La Défense
 
Au-delà de la voie ferrée, à l'extrême nord de la commune de Marly le Roi, très isolé, se situe un éperon calcaire qui domine la vallée de la Seine. Il fait partie des hauteurs de la rive gauche qui, de Rueil à Saint-Germain et Maisons-Laffitte, oblige la Seine à dessiner sa grande boucle de Chatou à Cormeilles-en-Parisis, avant de poursuivre sa course vers l'ouest. Il avance en coin entre les deux communes de Port-Marly, à l'est, du Pecq à l'ouest ; seul le longe du nord au sud le chemin qui va de Versailles à Saint-Germain.
Surplombant d'une cinquantaine de mètres la vallée de la Seine, il offre des vues étendues sur la plaine de Chatou et du Vésinet et au-delà de Montesson, sur Sartrouville et les carrières de Cormeilles ; vers l'est on découvre Paris et le mont Valérien ; à l'ouest il est sensiblement au même Surplombant d'une cinquantaine de mètres la vallée de la Seine, il offre des vues étendues sur la plaine de Chatou et du Vésinet et au-delà de Montesson, sur Sartrouville et les carrières de Cormeilles ; vers l'est on découvre Paris et le mont Valérien.

LODS ET LES GRANDES TERRES

L’œuf de Lods, Habitat, Centre Commercial, Ecoles, et  circulation automobile à l’extérieur

Le promoteur et les architectes envisagent de créer une unité de voisinage, c'est-à-dire un ensemble de logements auquel sera adjoint tout ce qui est nécessaire à la vie quotidienne - sauf le travail extérieur è des écoles, des commerces, des services publics (poste, banque), une église, des restaurants, des espaces aménagés pour les loisirs, les jeux des enfants, les promenades, les équipements sportifs, etc.
Ainsi seront construits neuf squares identiques comprenant chacun trois bâtiments d'habitation de cinq niveaux, groupés autour d'un grand parc central où sont réunis les terrains de sport. Le sol est réservé aux habitants, la circulation mécanique est rejetée vers le périmètre du terrain. L'ensemble comprend tous les éléments utiles à la vie quotidienne : un centre commercial, deux groupes scolaires, un centre médical, un service social, des parkings, une station-service et une chaufferie centrale.

Les Grandes Terres sortent de leur oeuf

Premier chantier industrialisé, les Grandes Terres sont construites entre 1957 et 1961

C'était la première fois qu'étaient utilisés des panneaux de façade pour habitation : ils comportent allège et menuiserie sur toute la largeur de la pièce.
Les baies sont largement ouvertes sur l'extérieur et permettent un ensoleillement idéal, ainsi que des vues permanentes sur la nature environnante ; assez pauvres dans les premières années, les plantations et les arbres aujourd'hui sont tout le charme des Grandes Terres, que bien souvent nous envient les visiteurs.
Le gros oeuvre des Grandes Terres fut réalisé par les entreprises Boussiron. Les procédés d'industrialisation du chantier, de préfabrication et de concertation des entreprises et du maître d'ouvrage ont ici été entièrement repensés, donnant à ce chantier une exceptionnelle valeur expérimentale.
 

Marly, un beau lieu pour accueillir les Grandes Terres

A quelques pas de la maison de campagne du Roi Soleil
 
Louis XIV était soumis à forte pression en son château de Versailles.
Il chargea donc son équipe favorite (Lenotre, Mansard) de pourvoir à son bien mérité repos.

C’est sans doute pour une raison analogue à celle du Roi Soleil, qu’Alexandre Dumas construisit son château à deux pas

En 1847, ces terrains avaient posé beaucoup de soucis à l’architecte Hippolyte DURAND lors de la construction du château de Monte-Cristo, qui s’était écrié :
- «Mais M. DUMAS, le sol est un fond de glaise. Vos bâtiments vont glisser et tomber dans la Seine !
- M. DURAND, vous creuserez jusqu’au tuf…. Vous ferez deux étages de caves et d’arcades.
- Cela coûtera quelques centaines de milliers francs !
- Je l’espère bien » avait répliqué Alexandre DUMAS d’un ton superbe.
C’est pour cela que lors de la construction du château, Alexandre DUMAS a dû, entre autres, faire poser à grands frais un important réseau de canalisations et de drains pour discipliner les nombreux ruisseaux souterrains qui sapaient la stabilité du sol des coteaux. La majorité des sources du versant Est furent ainsi captées et évacuées par des tuyauteries rustiques en terre cuite qui, à l’époque, se montrèrent efficaces. Soulignons néanmoins qu’Hippolyte DURAND avait néanmoins utilisé avec une grande intelligence les inconvénients provoqués par les sources en créant un magnifique jardin romantique parcouru de nombreuses cascades et cours d’eau naturels.
 

De la musique avant toute chose … le Jazz

Ce n’est point un hasard si Claude Luter choisit les Grandes Terres
 
Claude Luter est certainement le jazzman français le plus connu du grand public. Icône des caves de St-Germain-des-Prés, ami de Boris Vian et de Juliette Greco, il a tout au long de sa carrière défendu le jazz de la Nouvelle-Orléans avec entre autres Sidney Bechet, avec lequel il a joué pendant de nombreuses années.
 
Ce clarinettiste de talent habitait Marly-le-Roi avant de nous quitter, il y a dix ans. C’est autour des grands standards de cette musique, mais aussi de ses plus belles compositions, que son fils Éric lui rend hommage, accompagné de sept autres musiciens. Une après-midi pleine de swing, de bonne humeur et d’émotion ! (Dimanche 9 Octobre 2016 / 16 H – Centre Culturel Jean Vilar)

Fred Guitton est un des musiciens de la formation du trompettiste Eric Luter qui a repris la direction de l’orchestre de son père Claude. Célèbre clarinettiste et chef d’orchestre de jazz, Claude Luter, né en 1923, est l’un des rares jazzmen non américains de renommée mondiale. Il devint l’idole de la jeunesse d’après-guerre après avoir lancé, en France, le mouvement “New Orleans Revival” qui avait débuté quelques années auparavant aux États-Unis. Symbole musical de la grande époque de Saint-Germain- des-Prés, Claude Luter s’est produit sur les scènes françaises les plus célèbres, nouant des collaborations avec des artistes tels que Georges Brassens   (en partenariat avec la Ville de Marly-le-Roi et sous le parrainage d’Annie Luter)
 
 

moissons

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champs

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manoir

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